Ressources utiles

#Bourreau

Film d’animation sur l’histoire du génocide contre les Tutsi au Rwanda

La ligue de l'enseignement et Ibuka France • 5'28min • 2022

L’association Ibuka France et la Ligue de l’enseignement vous présentent un film d’animation sur l’histoire du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994 destiné aux jeunes collégiens et lycéens. D’une courte durée, il doit permettre d’appréhender le contexte historique de l’événement pour mieux en saisir les enjeux en vue d’une rencontre avec un témoin-rescapé en classe. Ce film d’animation constitue l’une de nos nombreuses ressources pédagogiques mises à disposition sur notre plateforme en ligne dédiée à l’enseignement de ce génocide.

Mon voisin, mon tueur

Anne Aghion • 1h20 • 2009

« Comment accorder le pardon à ceux qui ont tué vos enfants ? En 1994, au Rwanda, des centaines de milliers de Hutu sont incités à exterminer la minorité tutsi. De la capitale à la colline la plus retirée du pays, les « patrouilles » locales hutu, armées de machettes et d’autres outils improvisés, massacrent sans distinction parents, amis et proches. Sept ans plus tard, en 2001, le gouvernement met en place les Gacaca, des tribunaux de proximité dans lesquels les Rwandais des collines sont appelés à juger leurs voisins. Dans le cadre de cette expérience de réconciliation, les génocidaires ayant avoué leurs crimes sont relâchés, tandis que les survivants traumatisés sont invités à leur pardonner et à vivre à leurs côtés. Filmé sur près de dix ans sur une même colline, « Mon voisin, mon tueur » retrace l’impact de ces Gacaca sur les survivants et les bourreaux. A travers les peurs et les colères, les accusations et les dénis, les vérités floues, l’inconsolable tristesse et l’espoir dans la vie retrouvée, Anne Aghion nous donne à voir le chemin émotionnel vers la coexistence.»

Source : Film documentaire 

Une saison de machettes

Compagnie Passeurs de mémoire

Durée : 1h20 • Dates : 05 au 09 novembre au théâtre de la Concorde (Paris) puis 13 au 15 novembre en salle Paul Garcin (Lyon) • Agrément Pass Culture

« Ils sont dix. Dix copains rwandais, hutus, copains de classe, de matchs de foot, de travaux des champs. En trois mois, d’avril à juin 1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur bourgade et les collines voisines comptaient de tutsis, près de cinquante mille, hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient aussi partagé bancs de classe, bancs d’église, soirées arrosées et matchs de foot. »

Source : Site internet de la compagnie Passeurs de mémoire 

Livret pédagogique sur « Murambi, le livre des ossements » de Boubacar Boris Diop

Virginie Brinker • Ligue de l'enseignement et Ibuka France • 2024

  1. Parce qu’il s’agit d’une œuvre qui évoque de façon fictionnelle le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, elle entre dans le premier chapitre « Histoire et violence » du programme de spécialité Humanités, Littérature et Philosophie (HLP), qui « part des grands conflits et traumatismes du XXe siècle, qui ont changé notre vision de l’Humanité et notre compréhension de l’histoire » et se propose d’étudier les diverses formes de la violence et leur représentation dans la littérature, ainsi que les questions philosophiques qui leur sont liées. Ce que cette œuvre a de profondément spécifique selon nous est en effet de construire, par une dialectique intéressante entre fiction et témoignage, une éthique de la réception du témoignage, par la fiction, de construire avec le lecteur une posture d’écoute. La lecture de Murambi, le livre des ossements peut ainsi constituer une propédeutique à la réception de la parole d’un témoin rescapé en classe telle que pensée par le projet « Construire le monde d’après », et tenter, si elle n’est pas effective, de faire entendre ses enjeux.