Ressources utiles

#Racisme

Itsembatsemba

Alexis Cordesse • 1996 - 2000

« Dans Itsembatsemba (1996-2000), Alexis Cordesse photographie « l’après génocide » : exhumations, commémorations, rescapés dans des hôpitaux psychiatriques. La combinaison de ces clichés avec des extraits des enregistrements de la Radio-Télévision libre des Mille Collines (RTLM), l’outil de propagande et de dénonciation au service des génocidaires, donne un autre sens aux photographies. »

Source : Site internet de Alexis Cordesse 

Livret pédagogique sur Vivant de Valens Kabarari et Elise Delage

Sarah Pépin - Collége Guillaume Cale • Ligue de l'enseignement et Ibuka France • 2024

  1. Cette fiche littérature porte autour du livre « Vivant » de Elise Delage et Valens Kabarari, rescapé du génocide. Parce qu’il s’agit d’une œuvre autobiographique dont l’objectif est de se raconter et raconter le monde, elle peut être étudié dans le cadre de l’entrée thématique évoquer précédemment sous l’angle du témoignage historique qui raconte, émeut et informe. L’œuvre de Valens Kabarari permet par ailleurs d’interroger l’importance de l’art dans le devoir de mémoire et le rôle de la littérature comme témoin de l’histoire. Dans ce dossier, un déroulé de séquence pédagogique reprenant des passages clés du témoignage de Valens est à disposition. Ce déroulé n’a pas vocation à être exhaustif mais présente des pistes d’étude à mener en classe sur trois périodes définies : l’avant génocide, le temps du génocide et l’après-génocide.

Cette fiche est associée au témoignage filmé de Valens Kabarari

L’extermination des Rwandais tutsi

José Kagabo & Claudine Vidal • 1994 - Cahiers d'études africaines

Dans Cahiers d’études africaines, 1994, N°136 pages 537 à 547.

« Le 11 octobre 1990, à Gisenyi, commence le massacre des Tutsis considérés comme proches du Front patriotique rwandais, l’opposition armée au gouvernement du président Habyari-mana. Cela a déclenché un cycle de violence qui a culminé avec une extermination systématique en avril 1994. Les premières cibles étaient les Tutsi, en raison de leur groupe ethnique, puis tous les Hutu qui s’opposaient à l’extrémisme et prônaient les idées démocratiques. Ce témoignage de cette tragédie nous amène à réfléchir sur les logiques à l’œuvre dans ce génocide que, de toute évidence, les hauts dirigeants du gouvernement rwandais avaient conçu et planifié. »

Source : Persee 

Radio Mille Collines le média génocidaire

Radio France - Le vif de l'histoire • 29 minutes • 2014

L’année 1993 marque la création de la Radio Télévision Libre des Mille Collines (RTLM) qui travaille à la stigmatisation des Tutsi à travers rumeurs, messages de haine et chants populaires. Dans cet épisode, Jean-Francois Dupaquier, journaliste français, évoque les enjeux autour de cette radio de la haine.

Les médias de la haine

France Culture • 57 minutes • 2003

Dans cet épisode, un aspect du génocide est analysé : le rôle du langage, avec l’utilisation artificielle de certains mots, leur détournement et la création d’autres à des fins de propagande. Le rôle des médias convoyant le langage des génocidaires est également raconté. Dans ces médias, comme la Radio télévision libre des Mille Collines (RTLM) ou la revue Kangura, on accoutumait la population à la violence et on l’engageait à « aller travailler » — ce qui revenait à lui demander d’aller « débusquer les gens« .

Source : France Culture

 

Les racines du mal

France Culture - Une série documentaire de Madeleine Mukamabano • 54 minutes • 2019

« Dans ce volet, sont examinés tous les facteurs permettant de remonter à la genèse du génocide au Rwanda : les relations entre les différents groupes avant et après la colonisation, l’origine de la guerre civile et du massacre, le rôle joué par la Radio des mille collines et l’adhésion massive de la population au génocide. »

Source : France Culture 

Rwanda. Racisme et génocide. L’idéologie hamitique

Jean Pierre Chrétien & Marcel Kabanda • 2016

Editeur : Belin Editeur | Nombre de pages : 464

« Le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 est emblématique de la catastrophe qui a frappé toute l’Afrique des Grands Lacs depuis une vingtaine d’années. Il n’a été le fruit ni d’une fureur conjoncturelle, ni d’une fatalité ethnographique ou biologique, mais il est le produit très moderne d’une option extrémiste, jouant du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. En effet, cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l’inscription durable dans la culture de cette région d’Afrique d’une idéologie racialiste, discriminant, sous les étiquettes hutu et tutsi, des autochtones et des envahisseurs, le vrai peuple rwandais majoritaire et une race de féodaux »

Source : Site de Belin Editeur 

Les puissances alliées du Rwanda pré-génocidaire (Série n°2, Épisode n°5) –

Ibuka/Souviens-toi - Entretien avec Damien Rwegera • 10:16 minutes • 2021

« Surnommé « la Suisse de l’Afrique » au cours des années 1980, le Rwanda dirigé par Juvénal Habyarimana bénéficie d’une image assez positive auprès de la « Communauté internationale », en dépit de sa politique officiellement discriminatoire à l’égard des Tutsi rwandais et d’une gestion des affaires publiques marquée par la corruption et le népotisme. Damien Rwegera présente dans cet entretien les principaux soutiens du régime raciste de Kigali au début des années 1990, les raisons de ces liens étroits ainsi que les formes prises par ce soutien inconditionnel à un régime raciste.»

0:05 / Les trois grands alliés du Rwanda au début des années 1990 04:16 / Les alliés du gouvernement Habyarimana face à la guerre de Libération

Source : Page Youtube d’Ibuka France 

La violence politique dans le Rwanda pré-génocidaire (Série n°2, Épisode n°4) –

Ibuka/Souviens-toi - Entretien avec Damien Rwegera • 10:56 minutes • 2021

« La démocratisation de la vie politique rwandaise au début des années 1990 est marquée par une exacerbation des tensions sociales et un recours à la violence dans les mots et dans les actes. Le clan Habyarimana, l’Akazu, refuse de voir remettre en cause sa mainmise sur l’Etat et sur les recettes de celui-ci. Soufflant sur les braises de la rhétorique raciste du « hutu power », les autorités officielles installent un climat propice à la haine anti-tutsi, qui culminera à partir d’avril 1994. »

Source : Page Youtube d’Ibuka France