Ressources utiles

#Reconstruction

Sans ciel ni terre

Hélène Dumas • 2021

Editeur : La Découverte | Nombre de pages : 336

« Dans l’amas des archives de la principale institution chargée de l’histoire et de la mémoire du génocide au Rwanda, plusieurs liasses de fragiles petits cahiers d’écoliers renfermaient dans le silence de la poussière accumulée les récits d’une centaine d’enfants survivants. »

Source : Editions La Découverte 

Un sachet d’hosties pour cinq

César Murangira • 208 pages • Editions Amalthée - 2016

Editeur : Editions Amalthée | Nombre de pages : 208

« Un sachet d’hosties pour cinq est un témoignage qui ne laisse pas
indifférent. César relate ce qui est arrivé au jeune homme de vingt ans qu’il
a été. Il aborde sa survie avec pudeur et précision. Il a le souci d’épargner
le lecteur, en l’invitant aussi à un voyage au coeur de sa vie d’enfant et de
collégien, de sa famille, ainsi que dans l’histoire de son peuple et de son
pays. Bien qu’il n’ait eu aucun contrôle sur les événements, son espoir et sa
détermination à survivre se sentent dès le début de son récit. Avec finesse et un
peu d’humour, il nous embarque dans sa quête philosophique pour comprendre
l’Homme lorsqu’il est confronté à l’indicible.»

Source : Site internet des Editions Amalthée

Inauguration d’une stèle commémorative à Rouen

Ibuka France • 12:12 minutes • 2024

« La Ville de Rouen inaugure officiellement le 13 avril 2024 le monument qu’elle a installé dans son jardin non loin de la rue des Faulx en souvenir des victimes Tutsis au Rwanda, 30 ans après le génocide. Soucieuse de faire vivre la mémoire collective et le récit historique, la Ville a désormais son lieu de recueillement dédié au Rwanda. Le sobre pupitre de granit surmonté d’une plaque prend place dans les Jardins de l’Hôtel de Ville, non loin de l’entrée par la rue des Faulx. »

Source : Rouen.fr 

Histoire, justice et réconciliation : les juridictions gacaca au Rwanda

Hélène Dumas • 2008

Paru dans Mouvements 2008/1 (n° 53), pages 110 à 117

« L’originalité du système rwandais s’explique par la spécificité du crime en lui-même, puisque l’exécution du génocide a reposé sur l’implication de milliers de citoyens. À la croisée de la réinvention de modes locaux de résolution des conflits et du droit occidental, les gacaca sont aussi une entreprise de mise en récit du génocide et de reconstitution d’une identité nationale. Hélène Dumas, qui a observé le déroulement des procès pendant plusieurs mois, analyse la mise en place de ce système au Rwanda, dans un contexte où l’impunité des crimes commis contre les Tutsi depuis 1959 est considérée comme une des causes du génocide. Elle nous livre des pièces de cette histoire qui se reconstitue peu à peu à travers les procès, plongeant dans l’intimité du génocide, notamment les ressorts de la mobilisation meurtrière, la diversité des formes de participation mais aussi un récit des résistances. »

Source : Cairn

Le Convoi

Beata Umubyeyi Mairesse • 2024

Editeur : Editions Flammarion | Nombre de pages : 336

« Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse. Treize ans après les faits, elle entre en contact avec l’équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi. Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l’Italie et l’Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes.
Le génocide des Tutsi, comme d’autres faits historiques africains, a été principalement raconté au monde à travers des images et des interprétations occidentales, faisant parfois des victimes les figurants de leur propre histoire. Nourri de réflexions sur l’acte de témoigner et la valeur des traces, entre recherche d’archives et écriture de soi, Le convoi est un livre sobre et bouleversant : il offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective. »

Source : Site internet des Editions Flammarion

Espaces de la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda

Hélène Dumas & Rémi Korman • 2011

Dans Afrique contemporaine 2011/2 (n° 238), pages 11 à 27

« Lorsque le génocide des Tutsis prend fin, en juillet 1994, le silence et l’odeur âcre de la mort frappent les sens des observateurs (Khan, 2000 ; Keane, 1995). Les chants, en kinyarwanda, y prêtent une égale attention. Il ne s’agit pas de métaphores. En moins de trois mois, d’avril à juillet 1994, près d’un million de victimes sont assassinées. Les Tutsis sont les cibles désignées des massacres. Les Hutus opposés à l’ordre meurtrier subissent le même sort tragique. Le pays est parsemé de lieux de massacre qui deviennent vite des lieux de mémoire (Nora, 1997). Dix-sept ans après, le pays n’a pas fini d’enterrer ses morts. Les aveux obtenus dans le cadre des procédures judiciaires ou les déplacements de terrain causés par les pluies diluviennes contribuent à la découverte des corps. Le processus de deuil n’a ainsi pas fermé son ultime parenthèse. »

Source : Cairn 

 

 

Rwanda, la surface de réparation

François-Xavier Destors, Marie Thomas-Penette • 95 minutes • 2014

« Eugène Murangwa, l’ancien gardien de but du club le plus populaire du Rwanda et de l’équipe nationale, a survécu au génocide grâce à ses coéquipiers. Plus de 15 ans après l’avoir quitté, Eugène retourne dans son pays natal pour transmettre aux jeunes d’une association qu’il a créée avec les anciens footballeurs les valeurs d’un sport qui l’a sauvé en 1994. Il entreprend alors un voyage sur les traces de sa propre histoire et de celles des racines culturelles, sociales et politiques de son sport.»

Source : Film documentaire

April Moonlight

X Bow Man & Sandrine Nkunda • 07:48 minutes • 2023

« Sandrine Nkunda et moi-même, comme le reste de nos familles respectives, sommes rescapés du Génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, en 1994. Lors de ce chapitre funeste de notre Histoire, Sandrine avait seulement 11 ans et moi j’en avais à peine 13. Tous les deux avons vu des choses qu’un enfant ne devrait jamais voir! Des horreurs qui ont emporté une grande partie de nos familles et qui nous ont laissé des séquelles visibles et invisibles dont nous sommes marqués à vie! A travers ces quelques rimes, nous avons souhaité partager notre cheminement vers la guérison, 29 ans plus tard. Notre vœu étant que cette période de commémoration soit pour notre peuple une phase de regain d’espoir et non celle d’une rechute dans notre sombre passé… Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui, de près ou de loin, ont à cœur de rendre hommage aux nôtres disparus. Murakoze, Murakarama ! »

Source : Page Youtube de X Bow Man