Ressources utiles

#Rescapé

Ejo

Beata Umubyeyi Mairesse • 2020

Editeur : Editions Autrement | Nombre de pages : 416

Ejo : au Rwanda, le même mot désigne « hier » et « demain ». Un seul mot pour se remémorer les temps fanés et raconter ce que peut être la vie après le génocide des Tutsi. Les trente nouvelles de ce recueil nous font entrer avec tendresse et lucidité dans l’ intimité de femmes et d’enfants dont le destin est bouleversé par l’histoire.

Un livret pédagogique est disponible et téléchargeable sur ce lien.

Source : Site internet des Editions Autrement.

Livret pédagogique sur « Les juridictions Gacaca du Rwanda : juger le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda »

Violaine Baraduc & Sahondra Limane • Ligue de l'enseignement et Ibuka France • 2024

Le kit pédagogique histoire « Les juridictions Gacaca du Rwanda : juger le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda » a été réalisé par Violaine Baraduc (anthropologue, réalisatrice et chargée de recherche au CNRS) et Sahondra Limane (enseignante en histoire-géographie). L’apport considérable de Violaine Baraduc a notamment permis d’offrir aux enseignants la possibilité de s’appuyer sur une analyse du film documentaire « Mon voisin, mon tueur » de Anne Aghion mais également, plus largement, de conduire une réflexion sur les conditions de mise en place des Gacaca, ses modalités d’organisation et son bilan.

AVEGA AGAHOZO – Association des veuves du génocide

Fondée en 1995, Avega Agahozo est une association des veuves du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994. Agahozo est un mot kinyarwanda qui signifie « sécher ses larmes ». L’association « s’efforce de promouvoir la justice sociale pour les veuves du génocide de 1994 contre les Tutsis ainsi que pour d’autres femmes, enfants et familles vulnérables touchés par les conflits.»

Source : Site internet d’Avega Agahozo

Dans le nu de la vie

Jean Hatzfeld • 2000

Editeur : Editions Seuil | Nombre de pages : 240

Au cours de longs séjours dans une bourgade du Rwanda, Jean Hatzfeld a tissé des liens de confiance avec des rescapés Tutsis du génocide et les a convaincu de sortir de leur silence. Dans un langage simple, parfois poétique ou philosophique, ils ont accepté de raconter ce qu’ils ont vécus. Ces récits d’enfants, de femmes et d’hommes sont saisissants. Dans leur singularité, ils atteignent, à force d’authenticité, une portée universelle. On ne les oublie plus.

Source : Babelio

Livret pédagogique sur le recueil « Ejo, Lézardes et autres nouvelles » de Beata Umubyeyi Mairesse

Dominique Lechifflart & Bénédicte Gilardi • Lycée Thierry Maulnier de Nice • 2020

« Ce livret s’adresse à des enseignant-e-s de lycée qui souhaitent travailler avec leurs élèves sur une ou plusieurs des nouvelles du recueil Ejo, Lézardes et autres nouvelles de Beata Umubyeyi Mairesse (Autrement 2020). Il propose, outre une contextualisation historique du génocide contre les Tutsi au Rwanda, des pistes d’interprétation et d’analyse de chacun des textes, ainsi qu’une série de thèmes à explorer. »

Source : Site internet des éditions Autrement 

Les dames de la colline

Chloé Henry-Biabaud et Amélie Mutarabayire Shcafer • 56 minutes • 2014

« En 1994, on a les « tuées ». Aujourd’hui les rescapées de Rutonde vivent toujours sur leur colline, à l’Est du Rwanda. « La mort n’a pas voulu de nous », disent-elles en plaisantant. Uniques survivantes de leur famille, bafouées jusqu’au plus profond de leur intimité, elles sont toujours debout, belles, dignes et fortes. Depuis, les jeunes filles sont devenues des femmes, et les mères des grands-mères. Accompagnées par une psychothérapeute franco rwandaise, elles ont laissé la vie regagner peu à peu leur quotidien. 20 ans après le génocide, les femmes sont devenues la clé de voûte de la reconstruction de leur pays. Les rescapées de Rutonde s’investissent dans leur communauté économiquement, culturellement, politiquement. Et de façon beaucoup plus intime, dans l’éducation des nouvelles générations. Le combat de ces femmes, à l’échelle d’une colline, devient alors la scène universelle d’un film qui sonde les limites sans cesse repoussées de l’être humain, de la résilience, et de la nécessité du pardon.»

Source : Film documentaire

Vivant

Valens Kabarari • 2019

Editeur : Editions Utopia – Collection Latitudes | Nombre de pages : 103

Valens a 7 ans quand commence le génocide des Tutsis au Rwanda en avril 1994. Il perd pratiquement la totalité des membres de sa famille, mais aussi son village, ses voisins, sa parole, et c’est tout un pan de sa vie qui s’efface dans l’horreur. Aujourd’hui, Valens adulte convoque tendrement le gamin qu’il était. C’est à travers ce regard d’enfant que nous découvrons la montée du racisme entre compagnons de jeu, le déclenchement et la sauvagerie du génocide, la course de survie qui se met alors en place, les pertes, l’humour qui permet de lutter contre la peur, le sauvetage, puis, toutes les questions qui se posent, quand, tout jeune garçon, on devient seul responsable de sa vie et de sa destinée. Un récit universel sur la pulsion de vie.

Source : Site internet des éditions Utopia 

Mon voisin, mon tueur

Anne Aghion • 1h20 • 2009

« Comment accorder le pardon à ceux qui ont tué vos enfants ? En 1994, au Rwanda, des centaines de milliers de Hutu sont incités à exterminer la minorité tutsi. De la capitale à la colline la plus retirée du pays, les « patrouilles » locales hutu, armées de machettes et d’autres outils improvisés, massacrent sans distinction parents, amis et proches. Sept ans plus tard, en 2001, le gouvernement met en place les Gacaca, des tribunaux de proximité dans lesquels les Rwandais des collines sont appelés à juger leurs voisins. Dans le cadre de cette expérience de réconciliation, les génocidaires ayant avoué leurs crimes sont relâchés, tandis que les survivants traumatisés sont invités à leur pardonner et à vivre à leurs côtés. Filmé sur près de dix ans sur une même colline, « Mon voisin, mon tueur » retrace l’impact de ces Gacaca sur les survivants et les bourreaux. A travers les peurs et les colères, les accusations et les dénis, les vérités floues, l’inconsolable tristesse et l’espoir dans la vie retrouvée, Anne Aghion nous donne à voir le chemin émotionnel vers la coexistence.»

Source : Film documentaire