Ressources utiles

#Rescapé

Fiche pédagogique sur la recherche documentaire

Marianne Favre, Aurélia Merle d'Aubigné & Chloé Créoff • La ligue de l'enseignement et Ibuka France • 2024

Cette fiche histoire « Recherche documentaire » constitue une piste de travail pour accompagner les élèves dans leurs recherches documentaires. Les élèves se répartissent en groupes et choisissent une thématique sur laquelle ils réaliseront un court exposé. Une liste de thématiques est rendue disponible dans la fiche.  Une sélection de ressources liées aux thématiques énoncées est préétablie sur notre plateforme en ligne, laquelle facilite les recherches des élèves. Grâce aux différents hashtags mentionnés en bas de page de la rubrique « Ressources utiles », les élèves ont accès à une sélection de ressources pertinentes pour leurs recherches. Dans cette perspective, la plateforme à vocation à être utilisé par les élèves de façon autonome avec la supervision de leurs enseignants.

Livret pédagogique sur Vivant de Valens Kabarari et Elise Delage

Sarah Pépin - Collége Guillaume Cale • Ligue de l'enseignement et Ibuka France • 2024

  1. Cette fiche littérature porte autour du livre « Vivant » de Elise Delage et Valens Kabarari, rescapé du génocide. Parce qu’il s’agit d’une œuvre autobiographique dont l’objectif est de se raconter et raconter le monde, elle peut être étudié dans le cadre de l’entrée thématique évoquer précédemment sous l’angle du témoignage historique qui raconte, émeut et informe. L’œuvre de Valens Kabarari permet par ailleurs d’interroger l’importance de l’art dans le devoir de mémoire et le rôle de la littérature comme témoin de l’histoire. Dans ce dossier, un déroulé de séquence pédagogique reprenant des passages clés du témoignage de Valens est à disposition. Ce déroulé n’a pas vocation à être exhaustif mais présente des pistes d’étude à mener en classe sur trois périodes définies : l’avant génocide, le temps du génocide et l’après-génocide.

Cette fiche est associée au témoignage filmé de Valens Kabarari

AEGIS TRUST

« L’Aegis Trust est une organisation internationale qui œuvre pour la prévention du génocide. Aegis honore la mémoire des victimes du génocide et permet aux étudiants, aux professionnels, aux décideurs et à un public plus large de rencontrer des survivants et d’apprendre de leurs expériences. Par le biais de l’éducation, nous nous efforçons de construire une paix à long terme en encourageant les communautés à passer d’un état d’esprit de méfiance et de préjugés à une position de responsabilité partagée pour la paix et la stabilité […] Aegis mène et encourage la recherche sur le génocide afin d’améliorer la pratique de la prévention. Nous travaillons dans des endroits où le génocide est une menace actuelle, en faisant campagne pour que les décideurs aident à protéger les personnes les plus à risque. Notre plaidoyer consiste à faire entendre la voix des personnes à risque auprès des politiciens, des médias et du public. »

Source : Site internet d’Aegis Trust 

Lieux de mémoire en France

Ibuka France

Au 1er juin 2022, Ibuka France compte onze lieux de mémoire en France, érigés en partenariat avec la Mairie de Paris, avec les municipalités de Cluny, Dieulefit, Bègles, Châlette-sur-Loing, Toulouse, Garges-lès-Gonesses, Lutterbach et de Strasbourg. En 2024, dans le contexte des 30èmes commémorations, deux nouvelles stèles sont inaugurées à Rouen et à Monptellier.

AVEGA AGAHOZO – Association des veuves du génocide

Fondée en 1995, Avega Agahozo est une association des veuves du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994. Agahozo est un mot kinyarwanda qui signifie « sécher ses larmes ». L’association « s’efforce de promouvoir la justice sociale pour les veuves du génocide de 1994 contre les Tutsis ainsi que pour d’autres femmes, enfants et familles vulnérables touchés par les conflits.»

Source : Site internet d’Avega Agahozo

Histoire, justice et réconciliation : les juridictions gacaca au Rwanda

Hélène Dumas • 2008

Paru dans Mouvements 2008/1 (n° 53), pages 110 à 117

« L’originalité du système rwandais s’explique par la spécificité du crime en lui-même, puisque l’exécution du génocide a reposé sur l’implication de milliers de citoyens. À la croisée de la réinvention de modes locaux de résolution des conflits et du droit occidental, les gacaca sont aussi une entreprise de mise en récit du génocide et de reconstitution d’une identité nationale. Hélène Dumas, qui a observé le déroulement des procès pendant plusieurs mois, analyse la mise en place de ce système au Rwanda, dans un contexte où l’impunité des crimes commis contre les Tutsi depuis 1959 est considérée comme une des causes du génocide. Elle nous livre des pièces de cette histoire qui se reconstitue peu à peu à travers les procès, plongeant dans l’intimité du génocide, notamment les ressorts de la mobilisation meurtrière, la diversité des formes de participation mais aussi un récit des résistances. »

Source : Cairn

La Fantaisie des Dieux, Rwanda 1994

Patrick de Saint-Exupéry & Hippolyte • 2014

Editeur : Editions les Arènes | Nombre de pages : 130

Reportage dessiné du génocide à partir des souvenirs du témoin Patrick de Saint-Exupéry, reporter au Rwanda en 1994

« Il n’y avait plus de mots. Juste ce silence. Épais, lourd. C’était un génocide, celui des Tutsi du Rwanda, le troisième du XXe siècle. Il faisait beau, il faisait chaud. Nous avions pénétré le monde du grand secret. Sur les collines de Bisesero, des instituteurs tuaient leurs élèves, des policiers menaient la battue. C’était la « grande moisson ». François Mitterrand niait « le crime des crimes ». Comment raconter ? »

Source : Site internet des Editions les Arènes 

Full Stop

Frédéric Debomy & Emmanuel Prost • 2019

Editeur : Editions Cambourakis | Nombre de pages : 80

« Rwanda, février 2017. Près de 25 ans après le génocide perpétré contre les Tutsi, Frédéric Debomy décide de se rendre sur place pour récolter les témoignages de certains rescapés, en compagnie d’Emmanuel Prost qui croque ces échanges sur le vif. Guidé par Alain Gauthier, du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, il va à la rencontre de ceux qui ont vécu les massacres, pointant les responsabilités des autorités en place, comme celles de dirigeants français désormais enfermés dans le déni. »

Source : Site internet des Editions Cambourakis